mardi 20 novembre 2012

De la petite histoire


Je sais pas pour vous mais moi et je l'ai dit l'aut' jour à un pote, oui mais personne n'en parle, dans tout manuel de sociologie ou bien même d'histoire, aucun de ces universitaires de pacotille bien de chez nous n'a osé en parler , y en a que pour les gros évènements, bon okay, coté préparatifs de 88, on ressort le printemps berbere en 81, mouais, mais tout le monde n'est pas kabylophone, okay, on est berbères mais on cause un sabir plutôt basé sur l'arabe et le français qui permet de... euh, lier tindouf à tablat, euh, el tarf à béni-saf, y a pas à dire le français ciment de la nation, tu parles que c'est vrai, elle est la langue administrative dominante, le langue des affaires, la langue vivante du sérail...

dimanche 18 novembre 2012

Tsahal, ces blagueurs

De sacrés farceurs

Dans les franges de la propagande classique et massifiée, t'as parfois affaire aux petites blagues mijotées par Tsahal, cette armée issue du peuple, une armée et un peuple qui n'en font qu'un quoi ! un état militariste et démocratique à l’extrême que c'est Israël, vraiment !
la preuve, cette photo que j'ai pécho dans un journal arabe, elle fait suite à la photo qui a fait le tour de la terre dans laquelle on voit cette authentique fille du peuple israélien (en toute logique interne, une militaire quoi) terrorisée apeurée par les roquettes des brigades Kassam. On la voit trembler, comme pour les besoins d'une transe hystérique. Tsahal est donc cette armée humaniste, une armée qui a peur, une armée morale car c'est une armée de gens du peuple qui peuvent donc éprouver le sentiment de peur, une armée comme on n'en fait pas. Et ce n'est pas une blague !

Des gens ordinaires, on vous dit !




mercredi 14 novembre 2012

Vous en reprendrez bien un peu de ce Bachar ?


Le Golan, l'hiver.


Bachar le Cannibale


On nous rabâche les oreilles avec les tirs de semonce de l'armée syrienne en direction du Golan. il faut lire le papelard du huff post qui semble gentiment confondre nord d’Israël et Golan : http://is.gd/k2tSIS
on va encore convoquer le droit d'ingérence, du plus bel effet humanitaire ! On va encore accuser l'armée de Bachar de tirer sur ses propres ouailles  si je comprends bien. En poursuivant la logique tordue du camp d'en face, on pose le Golan comme faisant partie intégrante de la Syrie (pour une fois qu'on se donne un peu la peine de s'aligner sur les résolutions onusiennes), vous suivez ?
Bachar, cet assassin de son propre peuple, même quand s'il s'agit du Golan, oui oui !
i sont forts quand même ceux d'en face ( je veux dire les haters de Bachar, en gros, à peu près, tout le monde libre et quelques ventripotents émirs...)
Que cessent les tirs qui terrorisent la population du Golan !
oui !
BHL, sors de ce corps !
buurp

lundi 12 novembre 2012

what's a mook ?

Lu Antoine Compagnon, un des seuls blogueurs digestes du Huffington Post : http://is.gd/ZcZuuT ( pour rappel, le huffington c'est le pure player qui monte qui monte et dont je parcours quotidiennement les pages, autrement dit je le lis souvent, car les salauds i savent attirer le pigeon. )


Me, the mook ?


Dans sa dernière livraison, il a évoqué le mot mooks ou son singulier mook, il a entamé son enquête étymologique - il est professeur de littérature comparée au Collège de France (vénérable institution de la rue des Ecoles in Paris, ou l'on peut y admirer les esprits les plus brillants en compagnie de SDF ou de mamies retraitées, vous avez compris, on y entre sans diplôme ni contrainte.) pour étayer son enquête  il convoque tour à tour la langue japonaise, Joyce, du latin et et ... un film fétiche, un superbe scorsese ( qui, comme tout le monde sait est mort en 96 aprés avoir fini de monter avec la vieille Thelma son Kasssinauw) Mean Streets, brillant diamant brut, film frais cool, une histoire de petits malfrats sans conséquence, imaginant des petites truanderies, impliqués dans des petites trahisons qui supposent des petites sommes ( même la mort n'est jamais convoquée, car elle n'a pas lieu d'exister dans cet écosystème de petits voyous, juste une blessure à l'oreille, un coup de canif dans la cuisse, des cris d'orfraie pour ceux qui se rappellent du final de l'opus signé en 1973.) 

oui parce qu'il y a une scène dans Mean Streets, une scène qui parle à nous autres Algériens ( ou en général, les maghrébins), coutumiers du fait, car on croirait entendre le fameux m. word le mot "mok" ou "mouc" "mouk" donc notre "mook", qui a pour conséquence de résonner en nous comme l'affront suprême, la plus parfaite des insultes.  Antoine Compagnon a dû s'égarer au Japon ou dans les pubs dublinois alors qu'il est évident que l'ascendance sicilienne de la plupart des protagonistes de cette affaire soit pour quelque chose ( y a qu'à voir la vidéo youtube extraite du Scorsese où le gros rital derrière le comptoir refuse de payer le fric qu'il doit à la bande de Johnny Boy et traite l'un d'eux de "mook" : " on paie pas les mooks ici". Et l'autre de répliquer : "c'est quoi un mook, tu n'as pas à me traiter de mook !") 





là ou Compagnon touche au but, c'est que mook possède un potentiel phonique naturellement grossier et indécent et ça, bien entendu, sans même savoir de quoi il retourne. Et si on a le malheur d’être Sicilien, la Sicile, faut-il le rappeler, fut traversée par des envahisseurs de toute sorte car elle est cette chance de se situer dans un couloir civilisationnel ( beaucoup de courants d'air là bas) , les conquérants arabes ont bien sur débarqué (ou comme avait rappelé Dennis Hopper à la face du chef de la mafia Walken dans la scène mythique de True Romance de Tony Scott : " mais les siciliens ont été procrées par des nègres, ... car les Maures qui ont conquis l’île ben c'est des nègres et les Maures ont tellement baisé avec les siciliennes qu'ils ont changé la face de l’île à tout jamais." et le père Hopper finissait sa tirade avec un sentencieux : "tes ancêtres étaient des nègres.")
Les Maltais voisins de la Sicile parlent un sabir proche des dialectes algérois et tunisois , et mook n'est à priori que la retranscription de mok (avec le possessif signalé par le " K " placé en suffixe comme dans toute langue sémitique (chamito-sémitique ou afro-asiatique pour ne pas donner gage aux mythes bibliques) et ça donne le rugueux "ta mère !" et plus généralement dans le parler algérois, ça réduit souvent à insulter son prochain comme pour dire "ta mère la pute" on dit donc pour abréger : "ou mok (? أو موك  / et ta mère ?) 


La preuve par l'image : ou comment atteindre l'honneur d'un Sicilien ou d'un Corse ou d'un Algérien etc... , traitez sa mère de pute et vous verrez, castagne assurée...


dimanche 11 novembre 2012

Tout va trop bien merci

Pour ceux que ça intéresse  en voilà un blog sans fioritures réglant le compte aux nombreux copinages et petites corruptions qui minent le paysage médiatique lutécien , la blogueuse se contentant de dévoiler dans des petits billets courts et tranchants les petites manies des oligarques médiatiques parisiens.
la critique des médias ( à l'origine de ce mouvement d'évaluation et de contestation de la pratique journalistique dans les pourtant démocraties libérales occidentales :  les deux animateurs en chef Chomsky aux US et Bourdieu en France) devrait atterrir chez nous, car le paysage algérois est moche à souhait question bounga bounga entre médias et pouvoirs ( tiens, par exemple, dans mes souvenirs, on pourrait donc soupçonner certaines collusions entre " amis",  ça avait provoqué en mois rien qu'un de ces soupirs résignés en ayant parcouru dans le placard culturel d'un canard national " culturellement" homogène  Liberté " je te chérie " l'article dithyrambique ( voici le lien vers l'article : http://www.djazairess.com/fr/liberte/122741) de Abrous Outoudert - rien de moins que le directeur de publication du journal -  brossant donc une synthèse élogieuse du dernier roman brillantissime de l'écrivain Hamid Grine  accessoirement faiseur de riches : vous savez, ces fameux journalistes-actionnaires de la majorité des quotidiens qui alourdissent inutilement les étals des buralistes -  pour rappel, Grine est ce puissant directeur marketing d'un puissant groupe de télécoms, un des plus gros annonceurs garantissant la liberté éditoriale chez Liberté et Cie brrrrr... 
qui donc pour les surveiller? ou du moins, pointer du doigt quelques unes de leurs errances, des petits égarements, la tentation est forte quand on se vante d'être le quatrième pouvoir !
bon ben, voilà quoi, vous voilà prévenus, vous savez ce qui vous reste à faire !

mercredi 7 novembre 2012

Sous l'eau, les algues



en vue de raviver la flamme de la poésie dans notre éternel foutoir, en voici un textaillon; il date un peu ( couché probablement entre 2002 et 2004) lu dans la petite salle de l'opéra de Lyon en 2007, j'en avais fait quelque chose d'orageux et de wellesien, un moment menaçant et gothique. J'ai ressenti les vibrations de la centaine de gens présents dans la salle, et j'ai même pas été chercher les remerciements, non mais ! 













Algueraie épique[1]

Pays perdu des amitiés déçues
Filaments des âmes hébétées

Lueurs des possibilités de l’humain
Découvrant le creux abyssal du dedans
Défaites des pensées, défaites de la parole
Sourds-muets aux enjeux tueurs
Amertume enveloppant l’algueraie Malade
Outragée champ de mines de bactéries
Insufflant aux salades de mer chlorophylle
Le poison latent du confort mondial
Des joies de caddies emplis
Des bermudas frappés de marques de la liberté
Des pantalons pêcheurs ne sachant pêcher
S’épanouissant qu’ils disent aux bras de la fée enveloppante
Celle qui finira par empoisonner toute l’algueraie
Finissant par la putréfier, la pourrir
Champ des puanteurs, mer nauséabonde
Les estivants englués dans la marée, devenue égout
Ragoûtants pour les mouches à merde
Étrons humains errant dans la plage abominée
Épopée des fuyards frelatés, maman ! Papa ! Où êtes vous ?
Ils ne sont plus, ils s’en vont mourir une vingt cinquième fois
Ils s’en vont rejoindre les empuantissements d’un passé benne à ordure
Quoi, des vacances ? tu n’y penses pas
I sont pas près de me revoir, ni eux ni elle
Crois tu que tu te bouteras hors de l’algueraie
Crois tu que tu décocheras la flèche qui t’arrachera d’elle
Crois-tu à l’épanouissement dans les bras de la première venue
Crois-tu à l’épanouissement en lavant les latrines des barrières de corail
Crois-tu t’en sortir en jouant au grand frère auprès des jeunes pousses d’algues
Crois tu réussir en donnant la leçon aux petits pousses de corail
Crois tu t’arracher à l’algueraie
Sache que l’algueraie est une de ces pieuvres aux terminaisons incertaines
Aux tentacules de la longueur de l’amertume
Elle a de la mémoire mon pauv’ gars, l’amertume giclant
De l’ancre noir s’encastrant en toi, dans le fil des lignes
Dans le fil des livres que tu liras
Dans le but avoué de t’instruire
Elles ne renverront, hélas que l’amertume
L’encre noire des lignes se diluera de nouveau
Sautera à ton coup, à ton visage
Te rappelleront au doux souvenir de l’algueraie
Au doux souvenir mortuaire
A l’amertume des remords démultipliés
Des abîmes surgissant du sol des amitiés fausses
Des sourires forcés de la forêt d’algues
Nous sommes une forêt dispersée par la seule grâce des tentacules
Tentacules actionnés par la centrifugeuse centrale
Te catapultant après t’avoir fait vomir
Vomir de dégoût pour l’algueraie
De haine pour la confrérie chlorophylle
Le cycle de vie de Krebs tu t’en fous maintenant
Tu es en phase de tournoiement, de centrifugation
Attends tu ton tour, frère pour l’expulsion finale
Attendu que ton cas fût classé, casé, tu seras expulsé dans les meilleurs délais
On t’implantera un circuit intégré dit du réflexe canin qu’on appellera épanouissement
La plante finira par essaimer en nouvelle algueraie dira-t-on
Elle finira par s’émanciper en nouvelle colonie,
Mais avant, elle devra haïr sa colonie originelle
Non haïr mais cracher dessus, de l’encre, il en va sans dire
Jetant son encre dans les rivages d’un nouvel océan
C’est ce qui est consigné dans la puce
La vérité est toute autre…
Le poison des origines finira par se diffuser en toi
Réglant ton compte, non en te trucidant
Mais te fera souffrir plus de cent ans
Tu auras du mal même à marcher
Empoigner les portes du foyer
S’adresser à la foule pour chemin frayé
Parce que la fin, Balbutiant les idiomes d’un passé enterré,
Le bilinguisme dont tu rêvais, est enfin apparu mais vers la fin
Vers la fin des instants qui durent, le système de santé est puissant
Les médicaments assistant ta décrépitude n’en finissent pas de t’assassiner
Te voir mourir à petit feu, à toute petite lueur, à trop petite lueur
Finira presque par oublier la langue des soigneurs
Manquera de te faire tuer pour cette fois
Mais les interprètes sont ici par milliers
C’est bien la colonie que tu as essaimée
Maudite colonie, mais que faites vous ?
Pourquoi m’assistez-vous bon sang ?
Allez vous en, rentrez chez vous !!
Qui vous a dit de rester ?
Mais papa radote en quelle langue
Papa délire parfois dans l’idiolecte de l’algueraie originelle
Papa est fatigué et doit se reposer
Papa doit dormir, papa doit se faire faire une piqûre
Papa m’entends tu ?
Un peu que je t’entends mon enfant
Mais dit moi, tu es devenu sourd ou quoi ?
Hein, dis moi, pourquoi ne rentres tu pas en algueraie
Pourquoi ?
Fais en sorte que tu puisses rentrer au plus vite dans l’algueraie
Le grand avait pour habitude d’entendre parler son vieux
Parler cette linga-franca du passé, mélange, sabir intelligible
Pour les seules pousses d’algues dites originelles
Aah, laissez moi l’entendre, il nous parle du fond de ses pensées
Du fond philosophique de son enfance, qui mieux qu’un enfant
Qui mieux qu’un mioche pour nous éclairer avec la plus saine des téléologies
Le vieux nous dit d’entrer, ou de rentrer
Rentrer mais ou, puisqu’on est jamais sorti nulle part
Ben, oui ; à part le carrefour-fnac du coin, j’vois pas, non clame une des pousses les plus minables
Il nous dit de rentrer à la maison, à l’algueraie, il nous dit que vos racines sont là bas
Que même s’il aime pas trop les racines – peu ragoûtantes – faites le pour lui
Que pourrions-nous lui dire ?
Il ne le sait pas
Non, il ne le saura pas
Ça précipitera son diagnostic vital
Ça rendra son cortex plus mou, plus sénile, ça sera horrible à voir
Ça sera terrible pour nous, spectacle vomitif
On ne pourra le supporter, il sera encré dans nos mémoires
On finira par avoir des remords, des regrets, de l’amertume
Oui on ne pourra lui dire que l’algueraie a fini par s’étouffer
S’étouffer dans son plasma d’amertume
A fini par la phagocyter
Le moteur centrifugeuse central a fini par tournoyer
Car il n’y avait plus de pousses à projeter
Il n’y avait plus de carburants – d’autres pousses enfournées, les moins chanceuses –
Il n’y avait plus d’expulsion due aux forces centrifuges
A fini telle une géante rouge, finit par gober tout ce qu’elle avait à gober
Finissant par imploser par son propre poids
Dis lui qu’ils ont pu recueillir un peu des effluves de la grosse
Oui rien qu’un peu de pus, un centre purulent, petite centrifugeuse
Miniature, dégaine de naine blanche
Rigolote mais pas trop, car elle pue somptueusement.

Boue algueraie amertume. 
le poète et sa mitraillette



[1] : Poème écrit, façonné par le clair de lune de Ludwig.


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mardi 6 novembre 2012

Un fermier en ville

à écouter la nuit venue, c'est à dire, vers 3 heures du mat
il entend clamer la pluie,
surgit la voix de Scott Walker
TILT, on vous dit
















Tilt est un album de Scott Walker sorti en 1995 ( selon mon Winamp).

dimanche 4 novembre 2012

du statut de l'Algérien




Oui, je me suis fait une réflexion expresse avec un pote l'aut'jour via skype; lors de la visite de Hillary ( vous savez, la vieille de Cliton et accessoirement copine de BHL lors du pique-nique de Benghazi) à Alger pour faire le brin de causette avec le vieux moribond en chef. Elle lui a donc demandé de s'engager, enfin, d'engager les forces pour aller nous mater ces barbus du sud de l'ahaggar ( lesquels, selon LA source sécuritaire dûment accréditée , ont souillé la pureté de ce massif granitique d'un autre temps) qui font un peu désordre dans le dessin des frontières imaginées par madam' la france quand elle a bien voulu découper l’Afrique de l'ouest ( qui reste sa chasse gardée hormis bien sur le fier Naydgiria.)

Donc voilà que je sens mes oreilles tiltant d’intérêt quand j’intercepte les infos matinales de France Culture ( station radio pour intellos bloqués à l'ère des sartre & beauvoir), la dame des infos ( on va pas dire journaliste, c'est pas le cas) nous dit après le passage banal de hillary à Alger pour demander à l’Algérie un engagement certain dans la guerre contre les salauds d'allumés de la charia tout en bas de la carte ) elle finira par accoucher de l'info qui tue comme pour se rendre coupable d'une nouvelle périphrase, retenez donc ceci : l’Algérie - qui possède l'armée la plus puissante du Sahel - " ! tssss !!

Comme dirait un de ces normaliens producteurs présentateurs de France culture, y a comme un changement de paradigme dans l'air : l’Algérie bekri c'était le yaouled et son kit de brosse à reluire dans les rues d’Alger , c'est le sac tati bien rempli prêt à charger dans la bagnole en partance pour le ferry le Hoggar ( encore lui ?!) direction le bled via la 49e wilaya, ou bien c'est le vendeur à la sauvette de Barbés ou bien l'alcoolique kabyle au sortir d'un bistrot dans le coin le plus blafard du 18e ( bistrot le Soummam, rue d’Aubervilliers, très pittoresque !) si si , l'Algérien aujourd'hui a une autre image, on lui collera toujours dorénavant au cul ou au front : " mais vous avez l'armée la plus puissante du , euh , du , euuh, enfin, de la ... région , non ?" et l'autre de répondre : " enfin oui, c'est ce qui se dit, on nous a vendu des lunettes infrarouges parait il mais on nous a interdit d'importer les super ordinateurs de peur d'exploiter la bécane pour fabriquer la bombe A." , rien que ça !


SONACOTRA portrait 1

SONACOTRA portrait 2

super-flics du bled

super-gendarmes du bled

ce qui faut conclure de tout ça c'est le changement de statut, de dominé ( le Mustapha ou la fatma en guenilles, qui font trop vieux pour leur âge, la tête trop souvent baissée, arborant le rictus poli du colonisé) , ou bien de celui des émigrés économiques peuplant les foyers SONACOTRA et les bistrots de Montreuil et du 18e, habitant dans un régime symbolique de semi-clandestinité dans une France qui travaille et qui commence à peine à chômer - après la hausse du baril datant de 1973 -  mais qui ne les voit pas, aujourd'hui l'Algérien peut enfin faire peur, il possède l'armée la plus puissante du Sahel ( ceci dit en arabe ça voudra dire , qu'elle domine la côte sud de la méditerranée tout court, ce qui fait se rapprocher le danger, brrrrrr !! )

En tout cas, ça augure mal; la dernière fois qu'on a dit d'un pays qu'il possédait une puissante armée régionalement parlant, on lui a balancé toute la sauce sur la gueule, c'était shoot'em up la nuit tombée pendant 20 jours minimum ( cf. irak, libye, syrie, etc.)